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06/04/2018

Carnet de route D1 Duathlon #1, par Flavian Lafay

posté à 17h02 dans "Résultats"

Ce week-end c'était la Rentrée des Classes pour les clubs de Division 1 Duathlon ! Le rendez-vous des mordus du multi-enchaînement, enfin surtout de ceux qui ont (pour la plupart) un peu du mal à nager...

 

L’équipe retenue pour cette première était donc : Pol Le Bot alias Polo la Frite (on remarque ici une certaine adaptation à l’environnement nordiste des duathlons), Gautier Hébert, dit le Descendeur, le petit junior Malo Le Bihan ni plus ni moins Champion de Bretagne de Duathlon, et moi-même, néo-Pontivyen d’adoption !

 

Sur le papier, comme élégamment pronostiqué par Triathlète Magazine, nous étions bien entendu le premier rempart à la domination messine. Il s’est avéré que le résultat fut tout autre... Mais commençons par le commencement :

Nous voici donc un certain samedi matin, dernière journée de ce mois de mars entamé sous une neige inattendue ! La météo semble être plus adaptée à la saison, on nous annonce une petite dizaine de degrés pour le lendemain. J’embarque dans le train pour Lyon, où je récupère Gautier... Entre Lille et Cambrai, les Bêtises fusent... On retrouve à notre arrivée le reste de la team conduite par la garde rapprochée de la famille Le Bihan. Au programme de la fin de journée : repérage du parcours vélo tout en décontraction (sauf les pancartes, parce qu’une sortie vélo sans pancartes c’est comme un gruyère sans trou) puis du parcours course à pied. Quelques lignes droites, on observe au passage les adversaires du lendemain pour faire doucement monter la pression.

 

Après s’être confortablement installé à l’hôtel, l’heure de trouver un restaurant sonne ! Erwan nous a déniché un petit italien au goût de tous, avec de copieuses - ou pas - assiettes de pâtes, des pizzas, des crèmes brûlées, des fondants... Sans oublier son serveur... typique ! On rigole, on se détend, mais chacun tente de ressentir l’état de ses jambes pour savoir si le lendemain elles répondront présentes ou non... La nuit portant conseil, on se donne rendez-vous au petit-déjeuner et chacun des couples formés pour l’occasion s’en va de son côté...

 

8h, le réveil sonne, c’est bon ! La nuit, à peine perturbée par quelques drifts de Jacky Tunning un peu loupés, est terminée. Une petite collation, puis chacun s’affaire à la préparation de son vélo, colle ses tatouages toujours parfaitement réussis, et enfile la tenue Pontivy Triathlon : de la casquette au survêtement !

 

L’attente débute, nous observons les courses de D2 Hommes et D1 Femmes entre deux gouttes : va-t-on avoir une route sèche ?! Heureusement, un petit vent permet de réduire les risques sur la partie cycliste.

Quelques gammes, et rapidement les arbitres nous somment de nous rassembler. Les équipes sont appelées à se placer les unes après les autres sur la ligne et le coup d’envoi est donné ! Les quelques 90 coureurs s’élancent pour cette première partie de course... Le rythme imposé par la tête est impressionnant, à aucun moment il n’y a de temporisation ! Il s’agit simplement de tenir bon... Facile à dire, hein ? Gautier et Pol partent fort, j’imagine que Malo aussi ne pouvant l’apercevoir de l’autre côté du groupe. Essayer de limiter au maximum les écarts, boucher les trous pour ne pas se retrouver dans un groupe secondaire (voire tertiaire) sur le vélo. Les premiers kilomètres défilent à une allure... Je reviens progressivement sur Pol, l’écart avec Gautier se maintient. Je pense que je suis dans un bon jour, de toute façon le doute n’a pas sa place ici ! Sur le deuxième tour, Pol finira par passer derrière, bien loin de ses capacités... À la prise du vélo, les premiers s’en tirent avec une moyenne de plus de 20km/h sur les 4200m, tandis que le peloton s’étire sur une bonne quarantaine de secondes de retard. Gautier est à une dizaine de secondes, l’objectif est alors de remonter le plus rapidement possible la ribambelle de roues (et donc de porte-bagages potentiels), en restant à l’affût des gros rouleurs du circuit : Thibaut Humbert et Robin Moussel.

L’un est juste derrière moi, l’autre à quelques encablures devant, que rêver de mieux ? Pas de répit pour le moment, il faut faire l’effort ! Thibaut passe en trombe, avec deux mecs dans sa roue. Le train à ne pas louper... Malheureusement deux virages plus loin, sous les coups d’un sympathique vent de côté, les deux compères me séparant de la locomotive lâchent, c’est à la naissance du second peloton définitif que l’on assiste !

Je regarde autour de moi : Gautier est là, concentré et dynamique. En revanche, pas de trace de Pol qui a dû louper le groupe de peu... Malo je l’imagine en train de batailler avec les avions de la patrouille messine, gonfrevilloise, et autres champions du monde. Le reste du vélo se solde par des tentatives infructueuses d’échappées, où un peu trop de jus est laissé. Je pose dans les premiers du petit pack, et tente d’optimiser la transition car tout le monde sait que chaque seconde de gagnée est bonne à prendre.

Parti un peu fort, je sens que les jambes sont lourdes, les nombreux concurrents qui me doublent me le rappellent... Un kilomètre suffira à Gautier pour me doubler, non sans un petit encouragement ! Le dernier tour se fera dans la douleur, mais puisque chaque place compte, je ne laisserai pas passer au sprint le dernier adversaire que j’avais doublé précédemment.

 

La ligne franchie, Erwan nous félicite : Gautier 39ème, moi 40ème ! Et c’est sans compter sur la performance astronomique que Malo, allant jusqu’à poser un certain Emilio Martin ?!? Une belle 13ème place non volée...

Pol ne tarde pas, il nous a montré sur sa seconde course à pied que la première est une simple erreur ! Dans l’expectative quant à notre classement d’équipe, on a hâte de savoir où on se place par rapport aux autres. Les résultats tombent : 9ème équipe avec des écarts vraiment très faibles entre la 7ème et la 13ème. Comme quoi, quand on dit que chaque place compte..!

 

Tous contents de ce résultat collectif, on s’en va gaiement ranger le matériel, il faut bien penser à rentrer maintenant. Comme la tradition l’exige, on fait un petit arrêt chez monsieur Ronald McDonald’s, où chacun dévore avec entrain ce qui sera le repas de la journée. Toujours pour ne pas déroger à la règle, une fois Gautier déposé à la gare, on le salue avec un petit - mais pas trop - coup de klaxon ! Et nous voilà repartis, avec qu’une seule hâte : recommencer ! Ça tombe bien le prochain rendez-vous est le 22 avril, à Parthenay. Puissions-nous être au moins autant satisfaits...

 


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